Cloud Computing et la sécurité

Un petit rappel sur la sécurité du Cloud Computing 


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Les coûts cachés du Cloud Computing, un frein important ?

La technologie du Cloud Computing procure notamment une plus grande souplesse aux utilisateurs, mais parmi les réticences pour avoir un SI dans les nuages, c'est encore et toujours la sécurité et la confidentialité des documents qui constituent un frein majeur (étude réalisée par le cabinet Pierre Audouin Conseil) . Viennent ensuite la peur d'une trop forte dépendance au réseau et une perte de contrôle sur les données confiées à un tiers. Mais qu'en est-il des coûts cachés ? 

 

Malheureusement, nombre de fournisseurs de services proposent un prix attractif qui ne tient pas compte des services de base, et les frais cachés peuvent très rapidement atteindre des sommets. 

Les plus courants correspondent aux frais de connexion, de gestion des comptes et d’accès aux données. Pour que les fournisseurs de services n’incluent aucun frais supplémentaire, les plates-formes de Cloud  doivent proposer des factures mensuelles prévisibles qui permettent aux clients de gérer les coûts plus précisément. 

A l'inverse, on pensait que la réduction des coûts était un élément clef de l'adoption de cette technologie auprès des entreprises, cet article issu du livre Blanc réalisé par la société Seagate, nous fait prendre conscience du rôle important de la définition d'objectifs financiers précis avant de se tourner (définitivement ?!) vers les nuages et faire attention aux "arnaques" (je compte parler très prochainement des autres réticences légitimes à l'adoption du Cloud que sont le contrôle et la viabilité des fournisseurs). 

Voir également l'article réalisé par Ron Scruggs : http://www.lemagit.fr/article/stockage-sauvegarde-cloud-computing-tarification-amazon-cloud-zataz/5398/1/stockage-cloud-attention-aux-couts-caches/

Cloud Computing, Saas, Paas, Iaas... définitions de quelques termes

Help! 

Cloud Computing un terme marketing ? 

 Le" Cloud Computing" est sans aucun doute le fils spirituel de la "Virtualisation". 

 « L’informatique dans les nuages » est une nouvelle façon de délivrer les ressources informatiques, et non une nouvelle technologie. » 

•  Virtualisation : les ressources logiques sont dissociées des ressources physiques
•  Cloud Computing : mise à disposition de solutions allant de l'infrastructure à l'application et aux services utilisateurs, les ressources physiques étant réparties à travers le monde (voir une zone géographique définie contractuellement) 

Avec les nuages la toile devient donc le réseau de l'entreprise, permettant aux utilisateurs opérationnels d'accéder aux ressources du système d'information.  L'entreprise n'est plus propriétaire des solutions, mais s'abonne auprès d'un fournisseur de services, (ce qui peut paraître paradoxal !)

• IaaS : Infrastucture as a Service,  serveur Windows ou Linux externalisé pour le stockage de données, le client peut louer des capacités de traitement, de stockage, de réseau et autres ressources de calcul. L’utilisateur ne gère et ne contrôle pas l’infrastructure Cloud sous-jacente, mais a  le contrôle sur les systèmes d’exploitation, le stockage, les applications déployées et la possibilité de sélectionner des composants réseau.
• Paas : Plateform as a Service, environnement d'exécution pour le code applicatif, le consommateur peut déployer sur l’infrastructure Cloud ses propres applications.
• Saas : Software as a Service, applications externalisées (CRM, Messagerie, ERP et bientôt BI, OM...),  l’utilisateur a la possibilité d’utiliser les applications du fournisseur de services via le réseau.

On peut également distinguer plusieurs modèles de déploiement des service Cloud. 

Cloud Public ? Solution intermédiaire qui propose la souplesse du cloud avec une solution interne plus par exemple des solutions de virtualisation

Cloud Privé ? Solution intermédiaire qui propose la souplesse du cloud avec une solution interne plus par exemple des solutions de virtualisation.  L'infrastructure Cloud fonctionne pour une organisation unique. Elle peut être gérée par l’organisation elle-même (Cloud Privé interne) ou par un tiers (Cloud Privé externe). Dans ce dernier cas, l’infrastructure est entièrement dédiée à l’entreprise et accessible via réseaux sécurisés de type VPN.

Cloud Communautaire ? L’infrastructure est partagée par plusieurs organisations qui ont des intérêts communs (par exemple les exigences de sécurité, de conformité …). Comme le Cloud Privé, il peut être géré par les organisations elles-mêmes ou par un tiers.

Cloud Hybride ? l’infrastructure  se compose de deux nuages ou plus (Privé, Communautaire ou Public), qui restent des entités uniques, mais qui sont liées par une technologie normalisée ou propriétaire, permettant la portabilité des données ou des applications.

En conclusion, le Cloud est  un modèle qui permet l’accès au réseau à la demande. Les ressources sont partagées et la puissance de calcul est configurable en fonction des besoins. Le client peut bénéficier d’une flexibilité importante avec un effort minimal de gestion mais la tranquillité à un coût !! 

Définitions issues du NIST (  National Institue of Standards and Technology )

Les éléphants de la Business Intelligence se comparent

Voici une comparaison intéressantes de deux acteurs majeurs de la Business Intelligence que sont : IBM Cognos & SAP BO, L'article analyse les forces et les faiblesses des deux plates-formes de BI :


http://www.bi-dw.info/businessobjects-vs-cognos.htm


Deux points que l'on pourrait regretter: 

•  le manque d'interactivité avec le tableur Microsoft Excel,  
•  le délais de déploiement peut d'avérer long et fastidieux, 

Il donc important de jouer la synergie plutôt que la concurrence entre ces deux solutions et un outil de Reporting intégré au  tableur Excel (parmi lesquelles on trouve PowerPivot, StarQuery, ReporteOne...)  permettant ainsi un accès temps réel simple et sécurisé à toutes les données opérationnelles en y associant la puissance de calcul du tableur (ce n'est pas les contrôleurs de gestion qui me contrediront:-) .